Alexie est née de parents divorcés, et, malheureusement, sa mère n'avait jamais voulu d'elle. Car, elle disait qu'elle était l'enfant de son père pour qui elle n'éprouvait aucun sentiment et pourtant, elle avait accouché, et, elle battait sa petite fille. Mais un jour, son père la prit avec lui et quitta la maison. Il ne pouvait pas rester là, à voir sa fille se faire frapper sous ses yeux. Malgré qu'elle avait déjà de multiples bleus, elle souriait, elle tenait toujours la main de son père qu'elle aimait plus que tout au monde. Ils étaient tous les deux complices. Toujours en train de rire ensemble. Elle était heureuse, elle aimait partager de bons moment avec son père. Elle avait d'ailleurs d'excellents résultats scolaires. Une élève brillante, peut-être même surdouée. Mais, un jour, alors qu'elle n'avait que dix ans, quelque chose vint tout chambouler, quelque chose vint anéantir totalement sa vie. C'était deux mois avant l'anniversaire de la jeune blondinette. Elle courait de partout de la maison en disant qu'elle voulait des poupées, car, elle avait une imagination débordante. La petite fille regardait alors son Papa en souriant grandement. " Neeeh ! Papa, Papa ! Tu m’offriras quoi pour mes 10 ans ? ~ " Elle secouait la manche de son père, puis, il lui répondit que, pour le moment, elle ne les avait pas encore. Mais, entre temps, Alexie tomba gravement malade. Son père du l'emmener aux urgences, et, ils découvrirent qu'elle souffrait d'une grave maladie au coeur. Alors, quand son père arriva vers elle. Elle le regardait en souriant doucement. " Je vais mourir, n'est-ce pas. ? " Alors, son père se mit à pleurer, toutes les larmes de son corps, il ne supportait pas le fait que son bébé. Que sa petite fille dise ça. Il ne voulait pas qu'elle meurt, il ne voulait pas la perdre, elle avait encore toute la vie devant elle. Alors, il lui demanda de dormir. Alors, elle fit un gros bisou, un gros câlin à son père, elle le serrait de toutes ses forces dans ses bras. Mais, jamais, jamais elle n'arrêta de sourire. Elle chuchota donc à l'oreille de son Père. " Tu sais Papa, même si je suis plus ici, avec toi, bah, je veillerais sur toi, hein, je te surveillerais de là-haut, au Paradis, et puis, je t'enverrais des bisous tous les soirs, tu verras, je demanderais à Mamie de me préparer des gâteaux là-haut. Mais, je veux que t'oublies jamais que je t'aime.. Hein.. Je t'aime mon Papa. " Cette phrase, elle avait détruis son Père, Alexie fermait les yeux pour s'endormir. Puis, lorsqu'elle se réveilla, elle avait 10 ans. Et oui. Elle était tombée dans le coma, pendant deux mois. Son anniversaire était passé, et, quand elle rentrait chez elle, elle courait vers sa chambre en riant et en criant " Papa ! Papa ! Je suis là ! Je suis de retour ! Je suis vivante mon Papa que j'aime, tu as vu. ?! " Et puis, elle ne le voyait nul part, elle regardait dans toutes les pièces, puis, quand elle ouvrit la porte de sa chambre, elle vit une lettre de son père. :

- Ma très chère petite Alexie d'amour, si tu lis cette lettre, c'est que l'opération à marché. Et, tu te souviens lorsque tu m'a demandé ce que je t'offrirais pour ton anniversaire ? Et bien, tu iras dans le jardin, dans la petite cabane, je t'ai acheté toutes les poupées que tu rêvais d'avoir. Toutes. Et, aussi, je t'ai offert mon coeur mon petit ange. Je t'aime.
Signé, ton Papa qui t'aime fort.

La petite fille écarquilla alors les yeux, elle couru dans le jardin, ouvrit la cabane et vit toutes les poupées, elle se mit alors à pleurer, elle déversait toutes les larmes de son corps, parcourant des dizaines de fois toutes la maison en criant " Papa ! Où es-tu Papa ?! Arrêtes de te cacher ! C'est pas drôle ! Viens me faire un bisou, viens me serrer dans tes bras ! Je suis là ! .. " Elle s'effondra alors par terre, pleurant, encore et encore en hurlant. " Papa ! Je t'en supplie ! Reviens ! Ne me laisses pas ! Reprends les poupées si tu veux ! Mais restes avec moi ! Ne t'en vas pas là-haut. Tu dois rester avec moi ! On doit faire plein de choses ensemble ! On doit manger mon gâteau d'anniversaire aussi ! .. Papa ! Papa ! S'il te plait, ne m'abandonnes pas ! ... " Mais, il était trop tard, pour sauver sa fille, il avait donné sa vie. Et reposait désormais en paix.




Alexie était brisée, traumatisée. Elle n'avait plus de famille. Sa mère, elle était partie après l'accouchement, et son père, sacrifié pour elle. Elle avait perdu tous ses repaires. A l'âge de 10 ans, qui est capable de prendre soin de sois-même hein ? Et bien, elle n'allait pas avoir le choix. Elle ne savait pas non plus vers qui aller, elle était bel et bien seule, complètement. La petite fille restait par terre, à genoux, à pleurer, encore et encore, pendant des jours entiers, jusqu'à ce qu'elle soit placée en foyer. Ce qu'elle n'accepta d'ailleurs pas. Elle aurait préféré mourir avec son père pour être heureuse. Mais, elle n'avait pas le choix, elle ne voulait pas que son père lui ai offert sa vie pour rien. Malgré son âge, elle était déjà très intelligente et beaucoup plus mature que chacun des enfants de son âge. Elle du donc grandir dans un foyer, Elle s'efforçait de sourire, elle voulait reprendre goût à la vie, elle voulait honorer son père, réussir sa vie pour qu'il puisse être fière d'elle, de là où il était. Alors, elle travaillait dur à l'école, elle voulait prendre en quelque sorte, un nouveau départ, sans jamais oublier celui pour qui elle faisait tout ça. Et puis, lorsqu’elle arriva au collège, en 5 ème, elle se rapprocha peu à peu d'un garçon qu'elle trouvait sympathique. Elle souriait, de nouveau sincèrement, ils faisaient toujours tout ensemble, puis, peu à peu, Alexie tomba amoureuse de lui. Et, ce n'était pas un amour à sens unique, alors, ils décidèrent de sortir ensemble. Ils étaient bien mignons les deux petits tourtereaux. Mais, ce bonheur ne fut pas éternel, un an après, le jeune garçon eu un accident, il partit alors à l'hôpital, en urgence. Une fois de plus, Alexie revivait une scène semblable à celle qui c'était passé 4 ans avant. Sauf que, personne ne voulait offrir son coeur au jeune homme malade. Sa famille. ? Non, ils étaient bien trop égoïstes, alors, la jeune demoiselle suppliait les médecins pour donner son coeur, elle pleurait, de nouveau, mais, son coeur. ? Les médecins ne voulaient pas le donner à l'adolescent, elle était bien trop jeune. Alors, ces crevards l'on tout simplement laissé crever. Ils l'ont laisser mourir sous les yeux de celle qu'il aimait. Elle n'avait pas pu lui donner son coeur, mais, désormais, c'était comme si elle n'en avait plus. Se suicider. ? Non, elle ne voulait pas, elle n'était pas lâche à ce point, elle se contentait de vivre, pour ceux qu'elle avait perdu. Mais, cela ne changeait pas le fait que le destin s'acharnait sur elle. Elle ne voulait pas mourir, mais, elle se mettait à se taillader. Comme ça, elle pouvait oublier sa douleur morale en souffrant physiquement. Mais, les autres, la voyaient faire ça, ils savaient bien ce qu'elle avait vécu, et, elle n'hésitait pas à utiliser la violence, elle était devenue meurtrière. Puisqu'en troisième, elle a tué un homme dans la rue, il avait essayé de la violer, mais, elle ne s'était pas laissé faire, elle l'avait tué d'une manière.. Sale. Elle avait attrapé une barre de fer qui traînait dans la ruelle et l'avait frappé à maintes reprises à la tête, jusqu'à ce que.. Tout parte, jusqu'à qu'elle soit elle-même recouverte de sang, et, elle avait aimé utiliser cette violence.


Plus tard, alors qu'elle n'était âgée que de 16 ans, elle se promenait dans les rues, les mains dans les poches, elle avait une capuche sur la tête et le regard vide, comme d'habitude, elle regardait le sol, puis, sans même qu'elle n'ai le temps de réagir, elle sentit une espèce de piqure dans sa nuque, elle écarquillait les yeux, elle se retrouvait immobilisée, elle ne pouvait plus faire aucun geste, elle avait sommeil, très sommeil. Ses paupières se fermaient, et puis, quand elle rouvrit les yeux, elle était dans un grand laboratoire, rempli de diverses choses qu'elle n'avait jamais vu. Elle était solidement attachée et ne pouvait rien faire. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. On n'avait même pas prit le temps de lui expliquer qu'on venait de lui refaire une seconde piqure, celle-ci était juste pour qu'elle évite de bouger, on n'allait pas l'endormir, oh ça non, tout ce qu'elle allait subir, elle allait y ressentir, et pas qu'un peu. Ciseaux, couteaux, toute sorte de choses, elle avait crié tellement fort, et pourtant, personne n'était venu la sauver, elle avait mal, ce n'était pas la même douleur qu'elle s'affligeait elle, puisque lorsqu'elle se mutilait, elle le faisait doucement, avec soin, la douleur était globalement la même, mais, ce qui lui faisait mal était le fait que ce ne soit pas elle qui se l'inflige, donc, cela changeait tout. Un an, oui, tout cela avait duré un an, et, elle avait survécu aux expériences, mais, quelque chose avait changé chez elle. Oui, elle n'était plus la même Alexie, enfin, mentalement, si, mais physiquement, elle possédait une corne et une queue de Démon, elle avait également des sautes d'humeurs horribles qui l'incitaient à tuer.

Ce soir-là, elle était seule, elle rentrait chez elle. Après tout ce qu'elle venait de vivre, elle ne laissait transparaître aucune émotion et il pleuvait, elle était trempée et très peu vêtue, mais qu'importe, le regard du peu de gens qu'elle croisait, elle s'en fichait totalement. Elle allait retourner en cours comme si de rien n'était et allait continuer à vivre sa vie de toute façon. Elle ne se doutait pas que l'ombre de l'homme qui se trouvait devant lui allait changer sa vie. Une fois devant l'homme, elle s'arrêtait, il la regardait assez étrangement, mais, elle ne disait rien, cela ne la dérangeait pas, elle se demandait simplement ce qu'il lui voulait, pendant quelque minutes, ils étaient restés là, l'un en face de l'autre sans rien faire de plus que s'observer, jusqu'à ce que le garçon lui parle, lui pose des questions, et la raccompagne chez elle, puis, avant même qu'ils ne puissent s'en rendre compte, ils se voyaient tous les jours. Souvent, il dormait chez elle, faisait le mec possessif et protecteur. Puis, un jour, alors qu'elle rentrait avec lui d'une fête, son coeur avait commencé à battre rapidement, et ses yeux avaient virés au rouge vif, elle ne respirait plus comme avant, elle avait du mal à se contrôler, et, elle avait essayé de le tuer, celui qu'elle appréciait, le seul qu'elle considérait enfin comme un ami, elle avait tenté de lui prendre sa vie. C'es ce soir-là qu'elle découvrit que lui-aussi, avait disparu auparavant, qu'il avait lui-aussi subit des expériences, et, il était devenu un vampire, alors, il avait aidée Alexie à se contrôler, à redevenir "normale". Le jeune homme a dès ce jour, décidé d'être totalement à son service, de ne plus jamais la quitter pour être sûr de pouvoir l'aider, et l'arrêter lorsqu'elle aurait de nouveau des pulsions. Une grande histoire d'amitié venait de débuter.

{ C'est l'« Homme de main » d'Alexie qui parle. }

Alexie est une très belle jeune femme. La première fois que je l'ai vue, j'ai tout de même eu du mal à croire qu'elle n'avait que 17 ans. En fait, je l'ai rencontrée après son retour, lorsqu'elle avait été génétiquement modifiée. En fait, je dois dire que je n'avais vraiment rien vu venir. J'étais légèrement bourré, je sortais d'une soirée, et puis, il faisait nuit. Pas un chat dans les rues, rien, tout était vide, sinistre, plongé dans les ténèbres. Il pleuvait quelque peu. Je voyais, au loin, une silouhette de femme. De là où j'étais, j'avais pu remarquer qu'elle n'était pas beaucoup habillée, ce qui était tout de même assez étrange. Sur le coup, je m'étais dis que l'alcool ne me réussissait vraiment pas, alors, je m'approchais d'elle et, en fait, ce que je voyais était réel. Cette femme était vêtue d'un vulgaire bout de tissu cachant ses parties intimes. Malgré qu'il faisait noir, je pouvais voir chacune de ses cournes finement dessinnées. Ses formes prononcées au niveau des hanches et de la poitrine. A première vue, je pensais qu'elle était âgée de 20 ans. Elle me regardait dans les yeux, alors que moi, je l'analysais de la tête au pieds, Ah, j'avais l'air d'un vieux vicieu moi, mais bon. Elle avait passé sa main dans sa chevelure bicolore, une belle blonde mêchée de vert. Ses yeux, eux aussi, étaient magnifiques, vert pomme, j'en avait jamais vu de tels. Cette demoiselle était un vrai spectacle. Bien qu'elle ne soit pas aussi grande que moi, elle devait faire à peu près un bon mètre soixante-dix. Ses fines lèvres et ce petit nez lui donnaient un petit air innofensif bien qu'elle ne laissait transparaître aucune émotion. Remplie de mystères, cette demoiselle m'intriguait de plus en plus. Son corps était recouvert de cicatrices, et, elle possédait un tatouage qui commençait à sa joue gauche, puis, descendait le long de son cou, il passait ensuite, sur sa poitrine, et puis, redescendait le long de son petit ventre tout plat pour aller entourer son nombril. D'où cela pouvait sortir ? Je me le demandais, c'est d'ailleurs cela qui m'a poussé à me lier d'amitié avec elle, je voulais en savoir plus, puis, j'ai finis par lui demander de la servir, d'être celui qui la protégerait et qui l'aiderait tous les jours.

Elle porte toujours le même genre de vêtements. Enfin, non, pas du tout, ça dépend de son humeur et de ce qu'elle compte faire. Lorsqu'elle veut obtenir quelque chose, elle utilise son charme et porte donc des jupes ou robes et met du maquillage pour se sentir élégante et désirée, sinon, elle porte souvent des shorts avec collants, p'tites chaussures et petit sweat. Assez garçon manqué habituellement. Oui, d'habitude, elle ne se maquille pas, ne met aucun bijoux sauf le collier que je lui ai offert 7 mois après m'être mis à son service.

« Putain, mais, vas te faire foutre, connard.»